
Souvenez vous je vous le présentais ici, aujourd’hui j’ai eu la chance de pouvoir jouer un peu plus longtemps avec ce dernier grâce à Éric, encore merci !
En apparence le Kobo peut vous paraitre austère ou rudimentaire mais il s’avère être une liseuse redoutablement efficace et ergonomique. Vous avez de nombreuses petites fonctions très interessantes et bien pensées. Quand vous naviguez, par exemple, entre plusieurs livres vous pouvez garder en mémoire la dernière page sur laquelle vous vous étiez arrêté.



Petite remarque, le pré-chargement de pages que vous effectuez vous donne une sorte de rémanence à l’écran. J’ai longtemps cru à un bug, mais il n’en est rien. Le fait de précharger 6 pages au lieu d’une vous fait en même temps gagner de l’energie et vous apporte un confort dans votre lecture. Vous ne verrez pas s’afficher de transition entre la navigation de pages, l’affichage d’un écran noir entre deux pages (qui symbolise l’accès aux données et donc la consommation d’énergie). Cette “rémanence” ne gène en rien la lecture je vous rassure, cela surprend juste quand on ne le sait pas.



Détail de finition, sur la version noire qui m’avais été donné de côtoyer un peu avant sa sortie le logo Kobo est totalement blanc. Sur la version blanche par contre le liseret de souligné est en couleur. Détail qui a son importance et qui dans la finition apporte une touche de soin et de sérieux quant à la qualité de finition du produit.

Parmis ces deux modèles j’ai une préférence pour le blanc. En effet le contour blanc le rend naturellement plus lumineux et plus agréable dans la lecture des textes, mais ce n’est que mon jugement. Il n’est pas salissant et les traces de doigts sont moins flagrantes que sur le noir. L’écran quant à lui se retrouve être très agréable en lecture à contre jour comme à l’inverse en plein soleil. Le teint mat casse véritablement les reflets de lumière qui du coup gênent beaucoup moins en lecture avec des lumières directes ou à l’extérieur avec les reflets du soleil.
Social & Challenges
Fonction inutile mais intéressante, vous pouvez vous amuser à défier vos amis. Vous débloquez des badges / succès au fur et à mesure que vous l’utilisez. Exemple : Vous avez lu tant de livres, vous avez lu à midi, vous avez lu entre 9 et 10h, etc. des badges se libèrent et vous sont proposés à la publication sur les réseaux sociaux Facebook, Twitter, etc. Une tendance à la FourSquare , vous pouvez les consulter depuis vôtre Kobo pour afficher l’état d’avancement pour son déblocage. Cela ne sert à rien mais cela reste intéressant lorsque vous consulterez vos statistiques de lecture.



Bemol
La définition du prix des livres numériques reste assez hasardeuse à mon goût. Cette nouvelle niche qui vient de se démocratiser grâce au Kobo, Cybook et autre Kindle, profite véritablement de ce nouveau format pour faire de l’argent.
Je m’explique. Par exemple, à sa sortie le livre “La forêt des mânes” coutait 22.90 lors de son passage en poche il est à 8.50. Hé bien sur le format e-pub le prix est de 16.99 (Sources fnac.com). Je veux bien qu’on me parle de coûts de la plateforme (aussi bien qu’installation, que de maintenance) et de R&D, mais il ne faudrait peut être pas abuser non plus. Le coût du développement et de déploiement de tout l’ecosystème reste largement inférieur, mais je ne suis pas expert, à l’impression en masse en terme d’infrastructures et de consommables encre et papier. Sachant qu’un ebook ne peut pas se revendre, se prêter, s’échanger contrairement à son cousin matériel, les prix de vente devraient être revus. Heureusement il vous reste un grand choix de lectures libres, les pdf gratuits de quotidien type Métro ou Direct matin, les oeuvres tombées dans le domaine public, les livres blancs, etc.

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